Quelle que soit la solution retenue, les réunions doivent être bien dosées – ni trop espacées, ni trop fréquentes. Elles doivent surtout être de qualité, et encourager la participation de chacun.
A ce titre, certaines études pointent la difficulté qu’ont parfois les femmes à être entendues, surtout en ligne. « Un nombre croissant de recherches montrent que le travail à domicile n’a pas rendu les réunions plus égalitaitres », indique un article du Forum économique mondial. « Près de la moitié (45 %) des cheffes d’entreprise américaines interrogées en septembre ont déclaré qu’il était difficile pour les femmes de s’exprimer lors de réunions virtuelles, et une femme sur cinq a le sentiment d’avoir été ignorée lors de ces appels ».
Même dans les milieux les mieux intentionnés, « les femmes sont systématiquement considérées comme dotées de moins d’autorité », déclare dans l’article Jessica Preece, professeure associée en sciences politiques, Brigham Young University (BYU). « Leur influence est systématiquement plus faible. Elles parlent moins. Et lorsqu’elles s’expriment, on ne les écoute pas autant et on les interrompt davantage ». Sur Zoom comme dans une salle de réunion, il est bon de veiller à ce que chacun et chacune puisse prendre la parole.
La solution ? Créer un environnement dans lequel les femmes peuvent aussi se montrer influentes, grâce à une modération équitable. Une compétence qui ne peut que faire partie de la panoplie de soft skills du manager à distance